Toutes ces remarques reflètent l'immensité du champ potentiel de notre mission d'information et la nécessité de faire des choix pour pouvoir travailler dans des conditions optimales. Roger Karoutchi a soulevé un point important : y a-t-il des alternatives ? Prenons l'exemple de la culture : est-il possible de reprendre des activités culturelles ? À quelles conditions ? Certains pays le font-ils et avec quelles conséquences sur le plan sanitaire ?
L'objectif va sans doute être d'examiner si le système actuel de prise en charge répond à une telle crise. Je pense, par exemple, à la santé mentale. La crise n'a-t-elle pas agi comme un révélateur ? Quelles sont les transformations nécessaires pour le système de santé mentale ? Il importe que nous fassions le tri et que nous choisissions des secteurs symboliques importants pour la vie du pays, qu'il s'agisse du champ économique, social ou sanitaire.
Nous sommes dans une stratégie de devoir vivre avec le virus. À l'été prochain, en espérant que nous ayons plus de vaccin qu'aujourd'hui, pourrons-nous passer à une stratégie d'élimination du virus ? D'ici là, nous aurons un retour sur ce qui se pratique en Israël.
J'ai pris bonne note de toutes vos suggestions. Je vous demande de nous envoyer rapidement dans les jours à venir vos éventuelles propositions complémentaires, afin que nous les intégrions dans la note de cadrage qui sera adoptée le 4 février prochain. En plus des réunions d'auditions, je vous informe que nous prévoyons aussi quelques réunions consacrées aux échanges entre nous. De nouveaux cadrages pourront ainsi être apportés à nos travaux : nous construirons en marchant. Par ailleurs, je souligne la présence de deux présidents de commission au sein de cette mission d'information, ce qui contribuera certainement à enrichir nos travaux.
La réunion est close à 15 h 35.