Madame la sénatrice, je vous confirme mon intention très forte de m’appuyer sur l’ensemble du réseau des professionnels de santé en ville et à l’hôpital pour mener la campagne vaccinale. Si le vaccin Pfizer ou le vaccin Moderna, compte tenu de leurs conditions de conservation et d’utilisation et de la nécessité d’une surveillance médicale de quinze minutes sur place après la vaccination, ne permettaient pas d’exploiter pleinement la richesse de notre maillage pharmaceutique et médical, et dès lors qu’un vaccin comparable au vaccin antigrippal existerait, nous aurions tort de nous priver de ces ressources et de ces compétences. Rappelons que, dans le cadre de la campagne de vaccination antigrippale, près de 1 million de personnes peuvent être vaccinées par jour.
J’attends désormais les recommandations de l’Agence européenne des médicaments (EMA). On ne peut pas me reprocher de ne pas anticiper la décision qu’une agence sanitaire européenne n’a pas encore donnée !
Pas plus, madame la sénatrice, qu’on ne peut me reprocher – même si l’on peut, et j’en ai l’habitude, tout me reprocher au final