Monsieur le président Malhuret, vous l’avez souligné, la France, par la voix du Président de la République, a condamné dès hier avec la plus grande fermeté la condamnation de M. Navalny, comme elle avait déjà condamné la tentative d’empoisonnement dont ce dernier avait été victime et comme elle avait condamné le premier procès qui lui avait été fait dans des conditions que la Cour européenne des droits de l’homme avait elle-même jugées « inéquitables ».
De la même manière, le Président de la République, au-delà du cas de M. Navalny, a condamné les arrestations arbitraires qui ont eu lieu ces derniers jours et a rappelé notre attachement sans faille au respect des droits de l’homme et des libertés publiques dans ce grand pays.
Je le rappelle, la France et l’Allemagne avaient été à l’origine des condamnations tout à fait significatives prononcées en octobre dernier par la Commission européenne à l’endroit de la Russie. Dès cette semaine, le Haut Représentant de l’Union, Josep Borrell, se rendra à Moscou pour dire la condamnation unanime de l’Union. Ensuite, les ministres des affaires étrangères – Jean-Yves Le Drian représentant la France – se réuniront dans quelques jours, en février, pour proposer des suites qu’il y a lieu de donner à cet acte inqualifiable, que la France condamne avec la dernière énergie !