Je le signale, aujourd’hui, c’est le projet Sanofi qui tient la corde pour proposer dès le mois de septembre un vaccin en France, soit, me semble-t-il, un bon trimestre avant celui de Valneva. Cela n’empêche pas le vaccin Valneva d’avoir tout notre soutien, tout comme le vaccin d’Oz Therapeutics et les deux vaccins qui sont encore en cours de développement à l’Institut Pasteur.
Ce sont les mêmes qui critiquent le soutien que nous avons pu apporter à Sanofi – si les résultats sont au rendez-vous au mois d’avril, son vaccin sera le premier à arriver sur le marché français et pour les citoyens français – et qui s’inquiètent du fait que nous n’aurions pas soutenu Valneva. Au demeurant, ce n’est pas exactement une start-up ; c’est une entreprise tout à fait importante, de 500 salariés, dont le site de production se situe en Écosse.
Oui, nous avons fait le choix de prendre les premiers vaccins qui arrivaient sur le marché, ceux qui étaient en phase 1 et en phase 2 d’étude délivrés avant la fin de l’année 2020 ! Nous continuons à accompagner tous les vaccins. Comme vous le savez, la Commission européenne vient de conclure un accord avec Valneva.
Je suis en contact avec Valneva depuis le mois de mai dernier. Nous leur avons fait une proposition de soutien à hauteur de 80 %. Ils ont préféré passer un accord avec le Royaume-Uni. Cela ne nous a pas empêchés de conclure sept accords avec sept entreprises différentes, notamment les trois qui fabriqueront des vaccins dès le mois d’avril.
Monsieur le sénateur, je préfère « un tiens » immédiatement, c’est-à-dire des doses ici et maintenant – nous les avons aujourd’hui –, plutôt que « deux tu l’auras » demain, en 2022.