Hier, lorsque nos travaux ont commencé, j’ai fait remarquer que la PMA était un sujet social et non un sujet de bioéthique. Si cette question avait fait l’objet d’un texte distinct, peut-être aurions-nous eu les mêmes discussions, mais nous ne nous serions pas heurtés aux mêmes problèmes. Là, cela a été souligné par nombre d’entre nous, nous sommes en train de tout mélanger.
Ce projet de loi, hormis la partie relative à la PMA, n’est pas un si mauvais texte. Les amendements de Bernard Jomier comme ceux de Corinne Imbert, au nom de la commission spéciale, ont été votés. Le texte issu des travaux du Sénat aujourd’hui est sensiblement le même que celui qui a été adopté voilà un an et qui, à l’époque, vous avait satisfaits, mes chers collègues, puisque vous l’aviez voté.
Le point d’achoppement, c’est bien la PMA. Vous avez le droit de ne pas être satisfaits, à droite parce que l’on en a trop fait, à gauche parce que l’on n’en a pas fait assez.