Madame la présidente, n’ayez crainte, la réponse sera très courte.
Monsieur le sénateur, je vous informe que l’activité de ces EANA va pouvoir se poursuivre. Pour moi, c’était absolument nécessaire. Ces abattoirs, vous l’avez dit, sont indispensables pour nos territoires. Personne n’aurait compris qu’ils ne puissent continuer leur activité.
Je ne vais pas entrer dans le détail, mais je vous indique que nous allons passer par un autre système que celui de la dérogation au règlement européen, telle qu’elle existe aujourd’hui, et dont vous avez parlé. Nous avons trouvé une autre solution technique pour permettre la poursuite de ces activités. Je vous le confirme, monsieur le sénateur, ainsi qu’à plusieurs de vos collègues qui m’ont interrogé sur ce problème. D’ailleurs, on est déjà en février, et vous n’avez pas entendu parler d’arrêt de ces abattoirs.
J’en profite pour dire également que, dans le cadre du plan de relance, nous allons investir massivement, à hauteur de 130 millions d’euros, dans les abattoirs, y compris dans les abattoirs mobiles, ce qui peut intéresser beaucoup de territoires. Aussi, je lance un appel à toutes celles et tous ceux qui souhaitent promouvoir cette solution. Alors que des lignes de financement ont été ouvertes depuis le 1er janvier, nous n’avons reçu qu’un dossier d’abattoir mobile. Pourtant, dans tous mes déplacements, et j’en fais beaucoup, on m’en parle très souvent. Si vous entendez parler de projets de ce type, faites-les remonter, car on peut les financer. Je crois beaucoup aussi à ce type d’abattoirs, qui viennent en complément des EANA et des abattoirs traditionnels.