Monsieur le sénateur Saury, je me suis rendu le 2 septembre dernier au lycée d’enseignement général et technique agricole Le Chesnoy, situé sur le domaine des Barres. Je voudrais à mon tour saluer la richesse et l’incroyable patrimoine naturel de ce site, dont j’ai alors eu l’occasion de mesurer toute l’importance.
J’ai donc demandé à mes services de réunir tous les acteurs présents sur ce site et de me proposer un plan d’action dont je veux ici vous présenter les grandes lignes. Je me tiens évidemment à votre disposition pour plus de précisions.
À l’issue de ce travail, nous avons décidé de reconduire l’ONF dans la mission d’intérêt général qu’il assure en faveur de l’arboretum, grâce à un financement issu du budget de mon ministère. Dans ce contexte, l’ONF continuera à entretenir l’arboretum en 2021 comme les années précédentes, étant entendu que la gestion de l’accueil du public de l’arboretum restera confiée à la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais, conformément aux termes de la convention conclue en 2019.
Nous avons également décidé de remettre en gestion à l’ONF les parcelles boisées du site et de pérenniser les activités expérimentales de l’Inrae sur une partie d’entre elles.
Il nous a aussi paru nécessaire de clarifier et de valoriser l’occupation du domaine des Barres. Ainsi, j’ai demandé que la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf) Centre-Val de Loire se rapproche sans délai du conseil régional pour entamer le transfert de propriété du lycée agricole et du terrain de football. Des questions de valorisation foncière se posent. À ce titre, une étude sera menée par les services de mon ministère sur la possibilité de vendre les diverses maisons laissées à l’abandon. Les produits de cession pourront être réinvestis sur le site.
Enfin, en liaison avec le responsable régional de la politique immobilière de l’État, une densification de l’occupation du château des Barres pourra être étudiée.
Je suis convaincu que ce plan d’ensemble vous démontrera clairement notre volonté affichée de prendre soin de ce beau domaine ; ce ne sont là que de premières pistes, que j’aurai plaisir, monsieur le sénateur, à partager avec vous plus en détail.