Le « télétravail » dont nous parlons n'est pas à proprement du télétravail mais du travail à domicile qui nous a été imposé. Dans ce contexte, certains travailleurs deviennent des décrocheurs, comme on en trouve aussi dans le monde scolaire. Ce n'est pas le fait d'un désamour du travail, mais d'un manque d'appétence pour le télétravail, parfois en raison d'un manque de maîtrise des technologies de communication à distance. Ce décrochage s'observe aussi dans les grandes entreprises. Pour endiguer ce phénomène, nous avons milité auprès de la ministre du Travail pour qu'il soit permis aux salariés de revenir sur leur site de travail un jour par semaine. Cette mesure permet aux salariés de se resocialiser au travers de leur activité professionnelle. De plus, les échanges formels et informels qui ont lieu dans les locaux des entreprises sont essentiels pour mener et réussir des projets collectifs.