Je pense que l'on ne peut pas imposer un nombre de jours de télétravail de manière unilatérale et verticale. En revanche, il est nécessaire de garantir aux salariés une possibilité de revenir sur leur lieu de travail pour qu'ils aient un sentiment d'appartenance, de protection et de reconnaissance. Le nombre de journées de télétravail devrait être adapté à l'activité, car certains métiers nécessitent une concertation et une réflexion collective qu'appauvrit le télétravail.
L'expérience prouve que les modes hybrides de travail, qui associent, comme c'est le cas pour cette table ronde, du présentiel et du distanciel ne sont pas très positifs en termes de dynamique et d'échanges car chacun évolue dans un mode social propre. Il n'est pas aisé, dans ces conditions, de recréer un espace commun.