La mobilité dans les espaces peu denses est une véritable question et une véritable attente. Le modèle du « tout voiture » est encore celui qui domine dans ces espaces mais cela peut évoluer. On observe deux types de déplacements du quotidien : des déplacements pour des besoins personnels sur des distances courtes et des déplacements de travail sur des trajets souvent plus longs, par exemple pour des travailleurs qui font la navette entre Lyon et Saint-Etienne. Or, ces déplacements longs doivent être financés. Des solutions doivent être proposées en collaboration entre plusieurs intercommunalités afin de mettre en place des systèmes de rabattement. Je remarque cependant que la dégradation de la qualité du réseau TER n'incite pas à se passer de la voiture. Je regrette aussi que les exemples montrés ne soient pas vraiment pris dans les espaces peu denses. J'estime enfin que l'innovation doit venir du niveau local, en s'appuyant sur le bon sens. Il n'y a pas forcément besoin d'applications informatiques complexes. Une affichette en mairie peut suffire pour assurer le déplacement des habitants du village.