Nos résultats militaires sont meilleurs que ce que l'on dit, mais nous combattons une forme de guérilla. La victoire militaire est d'autant plus difficile que nous combattons une multiplicité de mouvements dont les objectifs peuvent être différents. Or pendant les huit ans où il a été au pouvoir, IBK (Ibrahim Boubacar Keïta) n'a rien fait sur le plan de la réconciliation politique, et les accords d'Alger sont restés lettre morte. La situation politique est bloquée, mais nous savons qu'il faudra pourtant discuter avec la partie adverse. Quelles sont vos réflexions en la matière, madame la ministre ?