C'est bien parce que les transports terrestres sont très dangereux que nous avons cherché à mobiliser les capacités aériennes de nos partenaires, notamment britannique, danois, espagnol et américain. Nous ne pourrons pas éliminer les convois terrestres, mais nous nous efforçons de les limiter aux stricts besoins et d'accompagner ces transports d'une préparation permettant préventivement de déjouer un certain nombre d'attaques.
Permettez-moi de répondre au sénateur Cadic sur les progrès réalisés par les armées sahéliennes : jamais nous n'avons vu des forces maliennes ou nigériennes mener le combat comme elles l'ont fait à la fin de l'année 2020. Le niveau d'imbrication n'a jamais été aussi poussé, ce qui permet une transmission efficace des savoirs et des savoir-faire. Nous avons donc franchi une étape très significative, mais il faut aussi que ces armées puissent se régénérer, ce qui suppose de recruter des effectifs. Ce processus est en construction.