Les dispositions de cet amendement procèdent de la même philosophie que précédemment.
La commission des affaires sociales du Sénat a supprimé l’article 2 quinquies B, qui autorisait les sages-femmes à adresser leurs patientes à un médecin spécialiste sans passer par le truchement du médecin généraliste.
Cette disposition avait l’avantage de simplifier le parcours de soins des patientes, puisqu’il leur évitait de devoir prendre un rendez-vous préalable avec leur médecin traitant. Cette dérogation au parcours de soins coordonnés présentait également l’avantage de réduire le risque de renoncement aux soins, face aux difficultés financières et aux délais d’attente qui sont parfois bien longs, d’autant que nous souffrons, nous le savons bien, d’une pénurie de médecins généralistes dans certains territoires.
Dans le contexte sanitaire actuel, il y aurait du sens à autoriser les sages-femmes à adresser directement leurs patientes à un spécialiste, afin d’éviter de surcharger les généralistes.
Je précise, à l’attention de ceux qui craindraient la remise en cause du parcours de soins, que cette orientation directe serait limitée, puisqu’un certain nombre de spécialistes sont déjà accessibles directement.