Mon cher collègue, j’ai été très attentif à vos arguments, auxquels je souscris.
Madame le rapporteur, vous dites que les maires ont déjà la possibilité d’agir. Soit !
Vous avez dit à plusieurs reprises qu’il fallait leur faire confiance. Bien !
Vous dites que vous partagez notre souci de l’esthétique. Parfait !
Et pourtant, il faut bien constater qu’il y a eu une régression !
D’où le malaise vient-il donc ? Les maires n’utilisent-ils pas les outils dont ils disposent ? Ne partageons-nous pas le même point de vue en matière d’esthétique ?
Je pense qu’avant tout les maires n’utilisent pas suffisamment les moyens à leur disposition, parce qu’ils ont le souci d’aller vite, d’aller au plus rentable. Or, comme le disait très justement M. Sueur, il faut prendre le temps d’avoir des villes belles. Lorsque nous entrons dans une ville ou quand nous en sortons, la beauté nous réjouit. Et cela, ne l’oublions pas, profite au tourisme !
J’ai cru comprendre qu’il fallait développer le tourisme pour être, là aussi, compétitif. Or, pensez-vous vraiment que c’est en installant des boîtes à chaussures à l’entrée des villes que l’on favorise ce secteur ?
Tout cela n’est pas sérieux ; c’est même parfaitement incohérent.