Les données communiquées aux Français par les pouvoirs publics sont finalement très réduites : c'est le nombre de personnes contaminées, hospitalisées, en réanimation, et décédées. Ces données sont anxiogènes, n'apportent pas vraiment d'information intéressante au niveau individuel, comme le risque de contracter le virus en fonction de son état de santé, de son lieu de résidence, du type de lieux fréquentés, etc. D'où ma question : pourquoi n'a-t-on pas collecté et utilisé ces données ? Aurait-on pu le faire ? Est-ce un problème d'organisation ou bien un obstacle juridique, lié par exemple à l'opposition de la CNIL ? Une utilisation des données et des technologies plus poussée aurait-elle pu éviter les dégâts causés par les confinements successifs ? Je pense par exemple aux dégâts psychologiques chez les jeunes dont la presse se fait l'écho ce matin.