… comme à Saint-Amand-Montrond. J’y vais en transports, mais c’est vrai que c’est parfois difficile.
En début de mandat, le Président de la République s’est résolument prononcé en faveur d’une priorisation des transports du quotidien et d’une rénovation du réseau ferroviaire existant. Cette demande, qui était formulée par un certain nombre d’élus depuis fort longtemps, a enfin été entendue.
Après des décennies de sous-investissement dans les lignes de desserte fine du territoire, le Gouvernement a engagé avec les régions et SNCF Réseau un plan de revitalisation comprenant plusieurs outils.
D’abord, l’État, SNCF Réseau et les régions élaborent, en lien avec les contrats de plan État-région, des protocoles d’accord répartissant le financement des remises à niveau de ces lignes. Au total 7, 7 milliards d’euros seront investis d’ici à 2032 pour la régénération.
Ensuite, en réponse à une forte demande des territoires, un décret d’application de la loi LOM, publié à la fin du mois de décembre, autorise les transferts de gestion aux régions volontaires. Il leur permet d’adapter la gestion des lignes pour maintenir ou réinstaurer un service ferroviaire sur leur territoire.
Par ailleurs, des études sont menées sur le développement de trains que je qualifierais de frugaux-modulables, qui permettent de réduire les coûts d’exploitation et de maintenance. Ce plan participera à la redynamisation de l’offre et favorisera la participation de l’ensemble des petites lignes à l’intermodalité.
Sur le sujet plus global du rabattement vers les gares, la prise de compétence des autorités organisatrices de la mobilité par les EPCI peut provoquer un véritable déclic s’agissant des relations entre la région et ces EPCI et permettre l’élaboration d’une desserte plus fine.
Les choses ont évolué. Les départements avaient souvent des plans de transport plus adaptés que les plans régionaux, mais la prise de compétence devrait permettre demain, soyez-en sûr, une meilleure prise en compte non seulement des rabattements vers les gares, mais aussi des mobilités du quotidien dans les zones dépourvues de lignes ferroviaires, qu’elles soient petites ou grandes.