Intervention de Olivier Cadic

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 2 février 2021 à 16h30
Audition de la commission de la défense nationale et des affaires étrangères du parlement grec

Photo de Olivier CadicOlivier Cadic :

Je voudrais tout d'abord transmettre un message de satisfaction et de reconnaissance à nos collègues grecs de la part de nos compatriotes en Grèce. Les Français établis hors de France, que je représente en tant que sénateur, m'ont témoigné de la qualité de l'accompagnement qu'ils avaient eu pour traverser la période de la COVID.

Il y a tout juste un an, nous avions organisé au Sénat, avec le groupe d'amitié France-Grèce présidé par notre collègue Didier Marie, un dîner avec huit membres de votre gouvernement conduits par Chrístos Staïkoúras, votre ministre des finances. L'objectif était d'accompagner le grand forum économique créé à Paris pour rapprocher les entreprises françaises de la Grèce et leur donner envie d'investir en Grèce. De fait, nos entreprises en Grèce constatent une véritable amélioration de leur environnement et je veux le saluer. Toutes expriment la satisfaction de voir la numérisation des services publics s'accomplir ou encore le cadastre se réaliser. Ce sont des avancées significatives pour développer notre coopération.

Le plan Pitsilis présente des orientations thématiques, et nous attirons votre attention sur le fait que nous avons de grands leaders sur nombre des thèmes ainsi dégagés, comme le traitement des déchets, les énergies renouvelables, les transports ou le numérique. Il y a beaucoup d'opportunités pour le développement de la coopération entre nos deux pays. Pour nous, avec la chambre de commerce France-Grèce, l'objectif est de continuer à poursuivre ces investissements et accompagner votre économie.

Nos services économiques ont deux préconisations qui reprennent ce que nos entreprises demandent : créer un médiateur unique au sein de l'administration fiscale grecque pour répondre aux litiges avec les investisseurs étrangers et mettre en place un rescrit, une confirmation fiscale écrite de ce que serait le traitement fiscal de l'entreprise installée en Grèce. Ces demandes ont été présentées à M. Chrístos Staïkoúras, mais il semble que celles-ci soient demeurées sans suites. Ma première question est de savoir si vous pourriez nous aider, au niveau du Parlement, à concrétiser ces demandes. Ma deuxième question est de savoir comment nous pourrions agir pour investir davantage et améliorer encore notre contribution au développement et à la coopération économique.

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