Je me félicite de la réunion de nos deux commissions. Nous avons déjà dit beaucoup de choses à propos de notre coopération. La France s'est toujours tenue à nos côtés. Vous nous avez soutenus pour notre intégration à l'Union européenne. La force de nos liens s'est particulièrement manifestée en 2020 lorsqu'en Grèce - et de manière plus générale en Méditerranée orientale - nous devions faire face à l'attitude provocatrice de la Turquie. Les prises de position de M. le président Macron et la coopération élargie de la France avec les différents acteurs de la région - la Grèce, l'Égypte ou les Émirats Arabes Unis - ont contenu l'agressivité de la Turquie, sans quoi l'étape suivante aurait été un conflit, et nous ne savons pas à quel point il aurait pu être grave. Nous investissons donc dans les relations avec la France, en laquelle nous avons pleinement confiance, comme nous l'avons montré avec notre récent achat auprès de l'industrie de l'armement française.
Concernant la coopération en matière de défense entre la France et la Grèce, nous sommes confiants : elle progresse, et nous pensons que nous pourrons signer un accord en 2021. C'est pour nous un évènement : ces 50 dernières années, nous n'avons signé qu'un seul accord, avec les Émirats Arabes Unis. Ce n'est donc pas simplement un geste diplomatique de politique de défense, mais quelque chose de plus profond. Ce type d'accord permet d'orienter la politique des pays. Pour nous, cette coopération est très importante, elle concourra à nous éviter un conflit armé et à promouvoir la paix. Nous souhaitons exprimer ici le souhait que cet accord soit effectivement signé.