Je vous remercie beaucoup, Madame la Sénatrice, d'avoir tenu ces propos. Pour ce qui concerne les problèmes auxquels la Grèce a dû dernièrement faire face, on se rend de plus en plus compte qu'il ne s'agit pas tant de problèmes entre la Grèce et la Turquie que de problèmes entre l'Europe et la Turquie. L'an dernier, à peu près à la même période, il y avait eu aux frontières terrestres de la Grèce une tentative d'incursion de la part des forces turques en instrumentalisant les migrants et les demandeurs d'asile. Elle n'aurait pas dû être considérée comme une incursion au-delà des frontières de la Grèce, mais bel et bien comme une incursion au-delà des frontières de l'Union européenne. Nous devons en être conscients - et ce fut d'ailleurs le cas lorsque certains représentants de l'Union européenne se sont rendus sur place avec le Premier ministre, M. Mitsotákis.
Je donne maintenant la parole à Georgios Mylonakis, qui s'exprimera au nom du parti Elliniki Lysi.