Pensez-vous, Monsieur l'Ambassadeur, que la crise sanitaire de la Covid-19 va accélérer le retrait des troupes françaises, et celui des troupes américaines annoncé à l'automne et effectué au mois de janvier ? Pensez-vous que le retrait des troupes occidentales marque une perte d'intérêt pour la lutte contre le terrorisme dans la région, alors que la pandémie et d'autres crises ailleurs dans le monde occupent aujourd'hui ces pays ?
Vous évoluez dans une région qui cristallise de nombreux enjeux. Aussi, nombreux sont les pays qui multiplient leurs investissements au Kurdistan, notamment dans le domaine pétrolier, comme vous l'avez indiqué. Considérez-vous cet attrait comme une chance ou bien comme un frein à la diversification de votre économie, telle que l'envisage votre gouvernement, notamment dans le secteur de l'agriculture, de l'industrie et du tourisme ?