Je confirme cette augmentation du nombre de personnes jeunes en réanimation. Elle s'explique par la réduction du nombre de personnes âgées, mais aussi par les effets du variant britannique, largement prédominant partout sur le territoire sauf en Moselle, à La Réunion et à Mayotte.
Ce variant n'est pas plus sévère, mais plus contagieux, et se trouve être la cause principale de la persistance de la maladie. Le virus initial s'estompe et ce variant prédomine. Cela ne doit pas forcément appeler à modifier la stratégie vaccinale, car l'âge - et les comorbidités pour les personnes plus jeunes - restent les principaux facteurs de fragilité. En revanche, cela nous oblige à une accélération de la campagne vaccinale. Comme je l'indiquais tout à l'heure, j'ai bon espoir que la vaccination atteigne pour les plus de 50 ans dès début avril, puis au courant du mois, celle de plus de 65 ans.
Concernant votre seconde question, notre conseil a la même recommandation que la HAS. Il faut que les personnes atteintes de pathologie mentale sévère soient vaccinées sans retenir de critère d'âge et il faut effectivement que le ministère communique officiellement à ce sujet.