Je souscris à tous les arguments de M. le rapporteur.
J’en profite pour dire que les objectifs de cette proposition de loi sont de conforter le directeur d’école, de lui permettre d’assurer le pilotage de son établissement, de le décharger des tâches superfétatoires et de lui assurer un réel pouvoir pour faire avancer son école. Parmi ces éléments de pouvoir figure évidemment le pouvoir de formation.
À cet égard, nous avons déjà pris des mesures de nature réglementaire afin de donner aux directeurs la maîtrise des 108 heures de formation. Ce faisant, nous allons au plus près du terrain.
Lorsqu’on débat des pouvoirs du directeur, on a parfois l’impression que l’on va retirer du pouvoir à la base pour le donner au directeur. Or, très souvent, il s’agit plutôt d’octroyer au directeur un pouvoir qui relevait d’un échelon supérieur, afin de lui permettre de faire des choix pertinents pour les élèves, au plus près du terrain, en l’occurrence au travers de la formation des enseignants.
Il s’agit donc d’un enjeu important. C’est la raison pour laquelle j’émets un avis défavorable sur l’ensemble de ces amendements.