Intervention de Jean-Michel Blanquer

Réunion du 10 mars 2021 à 22h00
Fonction de directrice ou de directeur d'école — Article 4

Jean-Michel Blanquer :

Le texte permet de répondre à l’impératif de souplesse qui est le nôtre.

Menacer les situations positives qui existent aujourd’hui, pas seulement à Paris, mais aussi à Vincennes, par exemple, et dans bien d’autres communes, serait un recul.

Ce texte nous donne l’occasion d’illustrer un point extrêmement important, celui de la cohérence entre l’enjeu scolaire et l’enjeu périscolaire.

On a reproché aux temps d’activités périscolaires (TAP) de conduire à un cloisonnement plus important entre scolaire et périscolaire, de créer des murs entre ceux qui s’en occupent, alors qu’on a justement besoin de communication.

Cela ne signifie pas que le directeur aura l’obligation de s’occuper du périscolaire et encore moins qu’il devra être physiquement présent de sept heures du matin à dix-huit heures. Cette possibilité permettra une cohérence d’ensemble de la politique éducative. Monsieur Vial, il ne s’agit pas d’obliger la commune : si elle en est d’accord avec le directeur, ce dernier pourra jouer un rôle majeur – et je sais combien de nombreux directeurs et directrices en ont envie.

La rédaction actuelle permet de consacrer cette situation, in fine au service de l’élève. Nous avons besoin d’avoir une vision complète du temps de présence de l’enfant, particulièrement pour les plus défavorisés, et de disposer d’outils.

Je suis particulièrement défavorable à ces amendements : la suppression de ce dispositif n’enverrait pas un très bon signal.

Notre objectif n’est pas de charger la barque au quotidien des directeurs d’école, encore moins de déresponsabiliser les collectivités locales, mais, comme l’a très bien exposé M. Decool, de permettre des partenariats souples, selon les territoires, au service des élèves.

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