Le débat de ce soir aura eu au moins le mérite de mettre en lumière le travail des directeurs et des directrices d’école. Tous, sur ces travées, nous avons salué leur travail, notamment dans le contexte d’épidémie que nous connaissons.
Je l’ai dit lors d’un rappel au règlement, nous ne savons pas très bien, à l’heure actuelle, si ce texte est une proposition de loi ou un projet de loi. Je plaide pour qu’il devienne un projet de loi, ce qu’il est de fait. Travailler dans la clarté et l’honnêteté ne fait jamais de mal.
Des conceptions différentes du rôle, de la fonction et du « statut » des directeurs et directrices d’école se sont affrontées, dans le bon sens du terme. Je veux saluer la grande cohérence de certains propos défendus avec brio, notamment par Max Brisson. On peut déjà apercevoir ce qui se prépare pour la suite, toujours dans la même cohérence.
Pour notre part, nous considérons que ce texte n’est pas de nature à répondre aux problématiques douloureusement identifiées par les directeurs d’école, au premier rang desquelles figure la surcharge de travail administratif, à laquelle nous n’avons pas vraiment apporté de réponse.
Au terme de notre débat, nous n’avons pas trouvé d’équilibre en la matière. Pour cette raison, nous ne voterons pas ce texte.