Nous étions contre l’article 1er. Le fait d’acter, même par voie d’expérimentation, un transfert de compétences de la police nationale comporte un risque important de dévoyer la police municipale.
Plutôt que de transférer de manière indivisible l’ensemble du bloc de compétences prévues à l’article 1er, nous proposons d’aller au bout de la logique de cette expérimentation, en prévoyant a minima que les communes et EPCI puissent choisir les compétences dont ils veulent se saisir.
Notre amendement vise à répondre de manière plus fine aux besoins des territoires face au risque de désengagement de l’État. Il présente par ailleurs un autre avantage : il permet d’avoir un retour d’expérience. Une fois l’expérimentation lancée, l’État saura quelles ont été les compétences choisies par les collectivités, quelles sont celles qui répondent à des problèmes rencontrés sur les territoires et celles que les responsables locaux de la sécurité souhaitent voir relever de l’échelon national.
Cet amendement vise à transformer une expérimentation verticale en un réel outil de coconstruction avec les territoires.