Je souscris à l’objectif des auteurs des amendements et à l’intérêt porté à ce sujet. Je formulerai néanmoins plusieurs remarques.
Rémy Pointereau, que je félicite à nouveau pour son rapport d’information conjoint avec Corinne Féret, l’a très bien dit : le principe de libre administration des collectivités prime. Lorsqu’il n’y a pas d’agent coordonnateur, très souvent, c’est le cas notamment dans mon département, un adjoint s’en charge avec beaucoup d’engagement et de sérieux.
Madame Lienemann, il faut tout un village pour éduquer un enfant. Dans les communes, y compris de taille moyenne, on observe beaucoup de synergies et de coordination entre les associations sportives, culturelles, les intervenants en milieu périscolaire. Je veux d’ailleurs saluer ici l’engagement des communes pour faire en sorte que chaque enfant dispose d’un cadre éducatif ouvert. Imposer, depuis Paris, une solution unique à chacun, je ne suis pas sûre que ce soit la bonne façon de procéder.
Je souscris donc à l’avis de la commission. Il appartient aux communes de s’organiser comme elles l’entendent pour assumer cette mission, et elles le font. Bien sûr, monsieur le ministre, il faudrait inviter Bercy à revoir ses dotations aux collectivités…