J'avais deux questions : pourquoi les universités n'ont-elles pas rouvert, alors que les départements ont maintenu les collèges ouverts, de même pour les régions avec les lycées. Seul l'État a maintenu les universités fermées.
S'agissant de l'accompagnement des étudiants dont on a parlé en vue de la sortie de crise, la jeunesse est souple, innovante et intelligente : je fais confiance aux étudiants pour repartir du bon pied dès qu'on les laissera reprendre leur avenir en main. Je m'inquiète plus, lorsque je lis les témoignages, sur la souplesse des enseignants. N'ont-ils pas besoin d'accompagnement pour un enseignement qui peut aussi être en distanciel ? On a l'impression, dans tous les témoignages et sur nos territoires, que les élèves se sont sentis lâchés par leurs enseignants. Ils ont été accompagnés par leur famille, certains par leurs animaux de compagnie, mais on a du mal à comprendre ce qui s'est passé avec ces enseignants. Dans beaucoup de branches professionnelles, y compris dans cette institution, tout le monde a dû s'y mettre : il a fallu s'organiser pour des réunions, des échanges en visioconférence, etc. On est étonné de voir que des choses restent impossibles dans le milieu des enseignants.