Ce taux de 15 % a été fixé pour sécuriser un minimum d'approvisionnement, alors que l'on pâtissait d'un réel manque de retour d'expérience sur les cultures intermédiaires. Il est à noter que celles-ci ont toujours été utilisées pour nourrir les animaux entre la fin de l'été et la rentrée à l'étable. Par le biais des CIVE, la méthanisation nous amène à nous intéresser à nouveau à des cultures oubliées. C'est le cas de nouvelles espèces de sorgho, une céréale jusqu'alors réservée au Sud de la Loire qui a besoin de beaucoup moins d'eau que le maïs au moment de sa végétation, alors que l'arrosage des cultures est de moins en moins bien accepté par les urbains. Ce type d'alternatives explique qu'une étude menée par le loueur de machines agricoles AEB ait montré que seulement 6 % de cultures dédiées rentrent dans la méthanisation. Enfin, France Gaz Renouvelables a lancé une étude, au niveau du territoire français, pour établir s'il existe une dérive consistant à utiliser du maïs d'ensilage pour la méthanisation.