Madame, messieurs, nous sommes très heureux de vous accueillir. C'est toujours un plaisir d'échanger avec la CPU. Vous intervenez en outre directement dans le champ de notre mission, qui porte sur la vie étudiante. Nous souhaitons entendre votre analyse de la vie étudiante avant la crise de la façon dont celle-ci a pu amplifier voire affecter certains aspects, mais aussi faire le point sur la situation un an après le premier confinement, notamment du point de vue des étudiants.
Nous voudrions également savoir quel regard vous portez par rapport aux réponses qui ont été apportées : ont-elles fonctionné ou non ? Quels enseignements peut-on en tirer, qu'il s'agisse des réponses du Gouvernement ou des universités, dont on a peut-être moins parlé, parce qu'elles sont, par définition, nombreuses et diffuses ? Chacune des universités a essayé, avec ses moyens et compte tenu de la situation, d'apporter des réponses. Il est important que vous puissiez d'ores et déjà nous faire part des enseignements que vous avez pu en tirer, même si nous manquons encore de recul.
La coordination des acteurs, dans leur diversité - universités, centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires (Crous), services de santé universitaire (SSU), associations, etc. - a-t-elle opéré ?
Quelles peuvent être les conclusions de cette épreuve et quelle vision pouvons-nous avoir de l'université de demain ? Nous avons lu la récente interview de Mme Canteri et de M. Costambeys-Kempczynski au media spécialisé AEF. Ils sur ce qui, demain, attirera les étudiants dans un campus, dès lors qu'on leur a appris, pendant des mois, à s'en passer ? Comment les universités vont-elles concevoir à nouveau la vie en communauté ? Quelles sont les prestations qui pourraient être développées pour rendre l'université attractive, compte tenu des nouveaux modes d'enseignement ?