co-coordinatrice du réseau des vice-présidents « Vie universitaire, vie de campus et vie étudiante » de la CPU, vice-présidente du Conseil de la vie universitaire de l'Université de Lorraine. Je m'associe bien entendu à l'introduction d'Alain Bui, et je me permets d'insister sur la territorialisation du problème. En effet, on a tendance à penser que les étudiants vivent tous dans les grandes villes et logent dans des résidences universitaires, alors que la population est extrêmement hétérogène. Il faut essayer de maintenir l'équité dans l'accès aux services. C'est encore plus prégnant en temps de crise.
Je rappelle par ailleurs que la CVEC n'est pas constituée que d'argent nouveau. Trois ressources lui ont été transférées, l'ancienne cotisation pour la santé de 5,10 euros que payaient l'ensemble des étudiants, y compris les boursiers, la part sociale du Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes (FSDIE), d'un montant de 16 euros et, en fonction des universités, les cotisations pour le sport et la culture, dont les montants étaient fixés par chaque université.
Nous avons en effet rapidement mobilisé cette contribution, mais il ne faut pas croire que les universités n'avaient pas de projet pour son utilisation. Conformément aux textes réglementaires, nous avons mis en place des commissions dans lesquelles nous réfléchissons à la programmation de l'utilisation de la CVEC. Celle-ci est votée tous les ans par les conseils d'administration. Cela passe par toute une série de commissions et de conseils, dans lesquels siègent les acteurs de la vie étudiante et des étudiants. Il a donc été possible de la mobiliser rapidement, mais cela s'est évidemment fait au détriment des autres projets.
Certes, la vie associative étant à l'arrêt, nous avons pu faire des économies, mais nous devons aussi réaliser des provisions pour des projets d'ampleur lorsque la vie étudiante va reprendre.