Par l'amendement n° 294 rectifié, M. Retailleau propose que la mesure de fermeture prenne fin lorsque le représentant de l'État constate que les causes qui l'ont motivée ont disparu. Cette notion n'est pas simple à définir. La fermeture se justifie par la provocation à la haine ou à la violence au sein du lieu de culte. Dès lors que le lieu de culte est fermé, ces faits ne peuvent pas se produire in situ. Cet amendement risque donc d'être contreproductif en obligeant à une réouverture bien plus rapide que celle qui est souhaitée initialement. Telle est notre préoccupation.