Pour M. Ravier, celui qui arbore un drapeau autre que français veut forcément se séparer de la République française. L’interprétation est là encore excessive.
Chacun a un avis sur la manière dont il souhaite célébrer son mariage. Certains viennent avec des drapeaux corse, breton ou arménien ; d’autres brandissent des rainbow flags, ces drapeaux arc-en-ciel qui témoignent sans doute du sens que les mariés veulent donner à leur union.
Nos compatriotes sont nombreux à considérer le mariage comme un acte fondateur de la famille, ce qui justifie leur souhait de l’inscrire dans une certaine lignée ou bien de rappeler avec fierté qu’il s’agit d’un mariage mixte, en associant le drapeau français et celui d’un autre pays, qu’il soit italien, portugais, algérien ou autre. Rien de cela ne me choque.
Je ne crois pas qu’il suffise d’interdire les drapeaux pour résoudre les problèmes de troubles à l’ordre public en marge des mariages. Cette interdiction pourrait même avoir l’effet inverse.