Je suis au regret de faire état d’un fait personnel qui s’est déroulé cet après-midi, au cours de la première partie de la séance. Il s’agit d’ailleurs plutôt d’un fait institutionnel.
À deux reprises, j’ai été, mezz a voce, hors micro, interpellée par le garde des sceaux, qui recherchait un échange avec moi sur des éléments n’ayant trait ni à la séance d’aujourd’hui ni à ma présidence.
Ce fait est suffisamment important pour que je le souligne.
Ce n’est pas à moi, à titre personnel, qu’il a ainsi été porté atteinte. C’est à la présidence, à la sérénité de son exercice et à une règle essentielle dans l’exercice de la présidence qu’est la dissociation entre la personne du président et l’exercice de sa fonction. En franchissant la porte qui mène au plateau, nous n’avons plus ni opinion, ni inimitié, ni amitié. Nous espérons qu’il en est de même pour tous ceux qui participent aux débats.