Le problème existe – je ne le nie pas –, mais la sanction est-elle vraiment toujours la solution ? L’aide et l’accompagnement de la famille ne sont-ils pas une première réponse ?
Comme Mme Boyer, permettez-moi d’évoquer une expérience personnelle. Mon fils a très souvent séché les cours, contre notre volonté. Il le faisait, non pas pour trahir les principes ou les valeurs de la République – quand je l’entends aujourd’hui chanter La Marseillaise avec ses copains, je me dis qu’il a tout de même appris quelque chose –, mais parce qu’il ressentait un mal-être lié à des circonstances de la vie.
Il y a beaucoup à faire dans l’accompagnement des familles, mais tel n’est pas l’objet de ce projet de loi. Nous voterons donc contre cet amendement.