La commission d’enquête du Sénat sur la radicalisation islamiste a montré la grande diversité des règles applicables dans les différentes fédérations sportives, qui entraîne une certaine confusion et l’absence d’une réelle politique publique homogène dans ce domaine.
L’amendement n° 37 rectifié, tel qu’il est rédigé, pourrait entraîner l’interdiction, en toutes circonstances et pour toute personne licenciée d’un club de sport, de porter des signes religieux, y compris lorsque celle-ci pratique un sport en dehors de son activité sportive habituelle. La commission vous demande donc de bien vouloir le retirer, madame Chauvin, au profit de celui de M. Savin.
De fait, le périmètre de l’amendement n° 237 rectifié bis est quant à lui mieux défini. Il le serait d’ailleurs davantage si M. Savin acceptait de tenir compte de l’avis que nous avions émis en commission, en le rectifiant en remplaçant les mots « activités sportives » par les mots « compétitions sportives ».