À l’époque, votre conception de la laïcité et de l’unité nationale avait échappé à beaucoup de membres de la commission d’enquête.
Madame le ministre, vous oubliez que le sport est un vecteur de « multiculturalité », si j’ose dire, ce qui signifie que tous les individus, tous les enfants par exemple, même s’ils sont issus de milieux sociaux complètement différents, se retrouvent, mais au nom du sport et de rien d’autre !
Votre attitude, qui consiste à vouloir toujours tout cautionner au nom d’un sport « inclusif » – c’est le terme que vous aviez employé –, remet en cause l’unité. Je trouve que vos paroles sont assez inquiétantes, parce que les enceintes sportives sont des lieux où l’on doit faire abstraction de son investissement personnel et de sa religion.