Cet amendement est intéressant et vient rappeler que nous sommes désormais, depuis juillet 2020, un ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, j’aime à y insister. Je fais souvent référence à Jean Zay à ce propos, car le même état d’esprit nous anime : parvenir à une vision complète du temps de l’enfant.
Les enjeux liés à la laïcité peuvent parfois être bien respectés dans le cadre du temps scolaire et souffrir pendant le temps périscolaire, comme cela peut être vrai pour d’autres sujets, d’ailleurs. C’est pourquoi disposer d’une vision cohérente des valeurs a du sens, même si, selon les espaces dans lesquels on se trouve, les règles peuvent être différentes.
C’est l’occasion pour moi d’insister sur le fait que nous adoptons de plus en plus une approche d’alliance éducative, comme cela apparaît au travers des projets de cités éducatives ou de territoires éducatifs ruraux, des lieux où l’on met tout un village autour de l’enfant. On y coordonne non seulement les acteurs de l’éducation nationale, mais aussi ceux de la jeunesse et des sports, des collectivités locales et du monde associatif, tous ceux qui, ensemble, peuvent agir sur les facteurs sociaux de la réussite de l’enfant et le faire grandir dans les valeurs de la République.
C’est pourquoi agir sur les projets éducatifs de territoire peut faire sens ; cette référence explicite me paraît donc plutôt bienvenue.
J’émets un avis favorable sur cet amendement.