Le respect des valeurs de la République et de la laïcité dans les établissements publics semble aller de soi. Vous considérez toutefois, monsieur Grosperrin, que cela irait sans doute mieux en le disant explicitement. Je suis enclin à aller dans votre sens.
Je rappelle que nous avons collectivement créé, dans la loi pour l’école de la confiance, le Conseil d’évaluation de l’école, une instance très importante qui permet aujourd’hui d’enclencher des processus d’évaluation des établissements, non seulement sur les enjeux de transmission des connaissances, mais aussi sous l’angle du climat scolaire – par exemple, la lutte contre le harcèlement – et du respect des valeurs de la République et de la laïcité.
Depuis septembre dernier, avec à sa tête la rectrice Béatrice Gille, ce conseil promeut avant tout une logique d’auto-évaluation, qui permet à chaque établissement de porter collectivement un regard sur lui-même et d’identifier les points d’amélioration.
Fort heureusement, les corps d’inspection ne fréquentent pas seulement les établissements pour procéder à des évaluations. Ils peuvent par exemple se rendre dans un établissement pour un sujet disciplinaire et constater à cette occasion que les valeurs de la République n’y sont pas pleinement respectées.
Dans ce contexte, votre amendement me semble faire sens. Il permet une explicitation utile, même si je pense qu’il est déjà appliqué pour l’essentiel. J’y suis donc favorable.