J'aimerais remercier le Cerema pour le travail réalisé dans la vallée de la Roya après la tempête Alex. C'était un bel exemple de ce que le Cerema peut apporter dans les territoires.
Je me pose les mêmes questions que mes collègues sur l'accessibilité de toute cette ingénierie territoriale aux élus ruraux. Nous sommes confrontés à un plan de relance et à une multitude d'appels à projets. Les maires ruraux n'ont pas les compétences pour répondre aux appels à projets, aux études d'impact et aux études de faisabilité. Ils ont un grand problème de lisibilité des offres qui pourraient leur être apportées pour répondre à ces appels à projets.
Par exemple, quels sont vos moyens pour la résorption des bâtis vacants en milieu rural ? Il est question de lutte contre l'artificialisation des terres avec une réduction des droits à bâtir dans nos campagnes, qui souffrent déjà de désertification. Quels sont les moyens dont dispose l'ANCT pour travailler avec les maires de la ruralité sur la revalorisation des centres anciens et l'identification des bâtis anciens qui pourraient être créateurs de logements pour actifs et, ainsi, relancer économiquement la ruralité avec des opérateurs locaux ?
J'ai un peu de mal à saisir l'approche pragmatique de terrain. La lisibilité et la bonification sur les territoires sont des questions que je me pose.