De mon point de vue, le mouvement de réimplantation dans les territoires ruraux qui fait suite à la crise sanitaire est quasi structurel, à charge pour nous d'organiser l'arrivée des personnes en provenance des métropoles. Nous aurons besoin d'un accompagnement des projets d'aménagement de nos territoires pour organiser les mobilités, les bâtiments et construire des quartiers pour accueillir les habitants. Nous aurons besoin d'expertise territoriale pour construire cet accueil, mais on est loin du compte sur certains territoires.
Par ailleurs, il y a effectivement un vrai enjeu sur l'évolution des métiers de la fonction publique territoriale, notamment les métiers techniques, qui sont quelquefois peu attractifs. C'est à nous, élus, qu'il appartient de construire ces nouvelles fonctions. Beaucoup de métiers n'existent plus dans la fonction publique territoriale tandis que d'autres émergent. Je pense notamment aux métiers d'ingénieurs, de contrôleurs de gestion ou de gestionnaires de projet.