Il y en a un aussi dans les Pays de la Loire. En Bretagne, les établissements publics se sont regroupés en GIP. Dans les Pays de la Loire, ils n'ont pas fait ce choix, mais cela n'empêche pas le travail en réseau ! Nous menons des actions de communication et de lobbying de façon concertée. C'est la chambre d'agriculture qui nous a sollicités pour créer un GIP, autour d'une problématique de formation continue, dans le cadre des réponses à l'appel d'offres de la région. L'idée était d'être cohérent sur l'ensemble du territoire ligérien dans la réponse à l'appel d'offres et d'éviter qu'une concurrence effrénée ne se mette en place dans les départements. Le GIP a désormais démontré son utilité mais reste un outil fragile : il ne faut pas qu'un des opérateurs prenne le pouvoir à son avantage. On peut très bien travailler collectivement sans utiliser cette formule. Dans l'enseignement agricole public, les réseaux sont fréquents car nous avons mis en place des chartes de fonctionnement. La difficulté survient lorsqu'il y a des enjeux financiers : il faut trouver des solutions pour que l'argent circule, en respectant les règles de la comptabilité publique. C'est souvent ce qui conduit à créer une superstructure.