Il y a plus de fluidité entre l'enseignement agricole public et l'Éducation nationale, ce qui est naturel entre établissements publics sur un même territoire. Cela ne signifie pas que c'est toujours facile ! J'ai la chance d'être sur un bassin où nous sommes bien intégrés et bien identifiés par le Dasen. Ce n'est pas le cas dans toutes les régions. Les passerelles entre le public et le privé, pour les élèves, fonctionnent très bien. Il y a deux ans, la majorité des élèves que l'on recrutait en seconde générale venaient de collèges privés.
Sommes-nous moins bien lotis depuis la réforme de l'apprentissage ? D'un côté, la prise en charge est meilleure qu'avant : nous avons davantage de rentrées d'argent aujourd'hui, je le constate dans mon centre. D'un autre côté, la relation administrative entre les Opco et les établissements est très chronophage et demande une bonne organisation pour régler les problèmes de trésorerie, car l'argent n'est pas versé en temps et en heure. Mon centre compte 330 apprentis et je n'ai pas de problème de financement pour le moment.