Madame la sénatrice, comme vous le soulignez, l’apprentissage est une voie de formation initiale qui concourt à l’effort éducatif de la Nation.
Je commencerai en rappelant le cadre législatif en vigueur.
La loi de 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, que j’avais personnellement contribué à porter en tant que député, ainsi que le plan de relance ont eu des effets positifs. Malgré la crise que connaît notre pays, plus de 500 000 contrats d’apprentissage ont été signés en 2020, soit un nombre encore supérieur à celui que vous avez cité : la situation évolue dans le bon sens, et nous pouvons nous en féliciter.
Le dispositif offrant aux jeunes la possibilité de commencer une formation en CFA pendant au maximum six mois, dans l’attente de signer un contrat d’apprentissage, a permis à plus de 19 000 d’entre eux de signer un contrat avec un employeur. Ces jeunes sont devenus ainsi des apprentis à part entière. Vous avez raison, madame la sénatrice : cette mesure a bien contribué à augmenter le nombre d’apprentis dans notre pays.
L’aide exceptionnelle à l’embauche d’apprentis a été prolongée, après concertation des partenaires sociaux. C’est un indicateur très fort qu’envoie le Gouvernement, vis-à-vis tant des artisans, dont vous avez souligné l’importance vitale pour notre tissu économique, que des jeunes qui souhaitent s’intégrer dans notre société.
La libéralisation de l’offre de formation en apprentissage a permis aussi l’augmentation des CFA. S’il existait 950 CFA avant la loi de 2018, 2 400 sont désormais déployés sur tout le territoire. Cette loi a créé une large ouverture au niveau des CFA, donc plus de réponses, renforçant par là même le nombre d’apprentis.
Madame la sénatrice, soyez assurées, vous et votre collègue auteure de cette question, de la volonté du Gouvernement de poursuivre son engagement très fort en faveur de notre jeunesse, de la formation et de l’apprentissage, au travers de l’ensemble des outils que je viens de décrire.