Je rejoins l’avis de M. le rapporteur : non seulement faire valider par arrêté ministériel toutes ces décisions représenterait une lourdeur administrative, source de délais accrus. Ce serait surtout éloigner du terrain une décision qui appartient aujourd’hui au préfet. Cette logique de déconcentration au plus près des territoires et des enjeux locaux me semble devoir être préservée.
Par ailleurs, je tiens à apaiser les inquiétudes exprimées quant aux différentes énergies qui s’exercent sur la décision administrative et quant à la conciliation des enjeux qui est nécessaire lors de l’examen de ces demandes d’autorisation. La direction de l’eau et de la biodiversité, le CGEDD et la direction générale de l’eau et du climat travaillent main dans la main pour formuler ces équilibres ; je tenais à ce que vous soyez absolument rassuré sur ce point, monsieur le sénateur.