J’abonderai les propos sur le rapport coût-efficacité et le respect des normes écologiques.
Dans le canal de la Somme – c’est aussi un fleuve –, plusieurs passes à poissons ont dû être aménagées. Je ne peux que déplorer les quantités de béton nécessitées par ces constructions. C’est d’autant plus regrettable que l’on aurait pu réaliser des rivières artificielles et des déviations, comme à Pont-Rémy, dans cette magnifique région qui est la mienne : le coût des passes s’en est trouvé considérablement réduit et les remontées de poissons ont eu lieu sans problème.
Encore une fois, je vous invite à venir constater sur place les conséquences de ces aménagements en termes de bilan carbone, compte tenu de tout le ciment dont on a besoin !
Au-delà des rivières artificielles et autres solutions de substitution, nous rencontrons des difficultés avec les services de l’État s’agissant du fonctionnement des écluses. Au port de Saint Valéry, là où la Somme se jette dans la mer, il est impératif de trouver une solution pour que les écluses permettent la remontée des anguilles, et en particulier du saumon, auquel je suis très attaché, naturellement.