Ce sujet est extrêmement important pour notre délégation et le Sénat dans son ensemble. La qualité du travail du CNEN repose assez largement sur la pugnacité et la conviction de son président. Sincèrement, le CNEN doit beaucoup à Alain Lambert : il questionne de manière concrète et exigeante les fonctionnaires, avec un seul souci - l'efficacité de l'action publique. Pour autant, sans aucunement remettre en cause le travail du CNEN, il peut arriver que les fonctionnaires qui en assurent le support se trouvent quelquefois dans une situation où ils sont à la fois juges et parties. Cette organisation tend naturellement, indépendamment des personnes, à ce que la norme soit fabriquée dans une forme d'entre-soi ; il n'y a pas de confrontation de cultures.