En tant que présidente d'une unité territoriale d'action sociale (UTAS), je constate que, tous les mois, nous sommes obligés de procéder à des radiations et à des suspensions, car les contrats ne sont pas respectés. Avec cette expérimentation, un bénéficiaire du RSA qui reprendra une activité cumulera le RSA et son salaire, et pourra mettre de côté de l'argent. Dans l'Aisne, beaucoup de salariés ont de petits revenus et ne supportent plus ces écarts. Il faut, d'une manière ou d'une autre, prévoir une sanction au cas un bénéficiaire déciderait d'arrêter de son initiative.