Vous nous parlez des réformes des retraites et de l'assurance chômage. Mais, dans votre projet il y a les termes « relance » et « résilience ». Comment allez-vous expliquer à des dizaines de milliers de Français qu'ils vont perdre, en raison de la réforme de l'assurance chômage, 15 % de leur rémunération alors qu'ils gagnaient moins de 2 000 euros par mois ? En quoi est-ce un élément de résilience ?
J'en viens à l'investissement de santé dans les territoires. Nous avons dû lire des centaines de pages en un temps record. Je vous pose la question : que choisissez-vous ? Vous nous parlez des besoins structurels du système de santé français post-crise sanitaire, des 2,5 milliards d'euros du Ségur de la santé à destination des hôpitaux. La santé est la première préoccupation de nos concitoyens. Je ne vois rien sur le renforcement de la responsabilité des équipes médicales. Pourtant, c'est une demande des professionnels. Je ne vois rien non plus sur la prise en charge en résidence ou à domicile. Ce ne sont pas des sujets subsidiaires.
Je vois des éléments de relance - et on peut avoir une vision différente de la croissance - mais franchement, où est la résilience ?
Enfin, je soulignerai, comme d'autres collègues, l'injonction européenne.