Votre propos a été très précis mais j'ai quelques questions complémentaires. Concernant l'attractivité de l'enseignement agricole, nous avons des classes surchargées dans l'enseignement général. Ne faut-il pas travailler avec l'Éducation nationale pour orienter des élèves vers l'enseignement agricole où l'on enregistre un déficit d'élèves ? Suite à la réforme du Bac, vous bénéficiez de peu de nouvelles spécialités : trois sur treize. Quelles options vous paraît-il urgent et pertinent d'ajouter dans vos établissements pour améliorer leur attractivité ?
Le « camion du vivant » est à l'arrêt. La communication est pilotée de manière nationale. Or, le recrutement ne se fait pas à cette échelle mais au niveau régional ou départemental. Est-ce alors le bon outil pour recruter les futurs élèves ? Par ailleurs, certains établissements ont mis en avant un nom qui n'a rien à voir avec le lycée agricole, comme « campus agro » ou « lycée nature ». Le terme « agricole » est-il pertinent pour communiquer et rendre cette formation attractive, car il peut apparaître réducteur au regard des formations que vous proposez ?
Pouvez-vous nous éclairer sur les enjeux concernant les personnels pendant la crise de la covid ? Le personnel des établissements possède différents statuts et le directeur d'établissement ne gère pas tous les temps de travail. Avez-vous rencontré des difficultés, certains ont-ils reçu des primes et d'autres pas, en fonction de leur statut ?
La région des Pays de la Loire a beaucoup agi pour développer l'apprentissage et la formation professionnelle. Vos dotations en informatique sont souvent dépendantes des conseils régionaux. Les établissements sont satisfaits de leur dotation dans notre région. Est-ce le cas partout, et si tel n'est pas le cas, que faudrait-il faire pour améliorer la situation ?