Pourtant, ce qui s’est passé à Rambouillet, le 23 avril dernier, a constitué pour la communauté de la police et pour les Rambolitains un degré supplémentaire dans la douleur que nous avons déjà vécue.
Cet attentat a touché dans ce commissariat des femmes et des hommes qui, pour beaucoup d’entre nous, et pour moi-même, sont familiers. Cet islamiste a assassiné Stéphanie Monfermé, que nous connaissions particulièrement.
Ce crime a été pour tous les Yvelinois, après Magnanville et Conflans-Sainte-Honorine, la nouvelle étape d’une tragédie qui paraît ne jamais finir.
Aucun lieu de notre territoire n’est désormais épargné par l’islamisme radical. Notre seule volonté doit être l’efficacité dans la lutte contre ce terrorisme et dans la protection de nos concitoyens.
Face à ce que certains qualifient de « guerre », face à la volonté de diviser notre nation par cette violence, ne cédons pas. Répondons avec détermination, en démocrates solides sur nos valeurs. C’est ce que nous avons réaffirmé à vos côtés, monsieur le Premier ministre, et aux côtés des élus présents vendredi dernier. Soyons déterminés, c’est notre responsabilité !
Monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, je vous propose maintenant d’observer un moment de recueillement à la mémoire de la victime, en l’unissant à toutes les mémoires des victimes depuis 2012. Je pense à ces chemins de douleur qui sont parcourus depuis tant d’années.